Dans le cadre de ma formation Marketing Digital, j’ai eu la chance d’être accompagné par Dominique Trémouille, CMO et fondateur de la communauté futur proche. Son approche pragmatique et sa vision du marketing comme véritable levier de croissance m’ont permis d’affiner ma compréhension des stratégies et des outils les plus efficaces sur le web.

J’ai donc profité de nos échanges pour organiser une petite interview et vous en faire profiter !

En tant que SEO, on est attachés à la stratégie marketing de nos clients. Le SEO ne peut plus être pensé comme une discipline isolée : il s’inscrit dans une approche marketing globale, où chaque action vise à renforcer la visibilité, la notoriété et l’acquisition. Penser SEO, c’est penser marketing.

Dans cette interview, Dominique partage son regard sur le marketing pour les PME, l’évolution du SEO, les leviers indispensables et plus encore. Un échange riche en enseignements, où il casse certaines idées reçues et nous invite à voir le marketing sous un angle plus stratégique et accessible.

Bonne lecture !

Quel est ton regard sur le marketing pour les TPE et PME ?

Vaste question ! En fait, je vois deux aspects majeurs : un aspect culturel et un aspect plus pragmatique sur l’activation du marketing.

D’un côté, il y a un vrai frein culturel. Beaucoup de dirigeants de TPE et PME ne savent pas exactement ce qu’est le marketing, à quoi ça sert, ou en ont une image négative. Soit ils pensent que c’est juste du blabla et des paillettes, soit ils l’associent à de la manipulation. Donc, la première étape, pour moi en tant que pro du métier, c’est d’expliquer clairement ce que c’est, à quoi ça sert et surtout comment on peut l’utiliser pour booster son business. Parce que si on regarde aux États-Unis, ils ont une approche très orientée résultats. En Europe, on est encore coincés entre le marketing “paraître” et le marketing “arnaque”.

L’enjeu, c’est donc de montrer que le marketing, c’est d’abord comprendre les problématiques des clients et y répondre avec des solutions adaptées. Et aussi de créer un univers de marque qui inspire confiance et donne envie.

Ensuite, il y a le côté réaliste. Beaucoup d’actions marketing impliquent des coûts, et pour une TPE, certains leviers ne sont tout simplement pas accessibles. Par exemple, en publicité en ligne (SEA), il faut généralement prévoir un budget d’au moins 4 000 à 5 000 euros par mois pour obtenir des résultats significatifs. Pour le référencement naturel (SEO), l’investissement peut être plus progressif et étalé dans le temps, mais il nécessite tout de même des ressources, que ce soit en interne ou via des prestataires. Cela crée une segmentation naturelle entre ceux qui peuvent mobiliser ces budgets immédiatement et ceux qui doivent privilégier des stratégies alternatives.

Le vrai défi, quand on bosse avec ces boîtes-là, c’est de trouver des solutions adaptées à leurs moyens. Comment faire du marketing efficace avec des ressources limitées ? Comment activer les bons leviers pour qu’ils aient un vrai impact sans exploser le budget ? C’est là que ça devient intéressant. L’idée, c’est d’aller vers un marketing pragmatique, bien ancré dans la réalité de ces entreprises, et aligné avec leurs objectifs.

Quel(s) objectif(s) marketing une PME doit-elle se fixer ?

Les objectifs à se fixer, c’est d’abord de faire du marketing un vrai levier de business, en complément du reste. Par exemple, en B2B, le marketing doit venir renforcer l’action des commerciaux, appuyer les partenariats existants et créer de nouvelles opportunités de contact et de conversion. Il sert aussi à armer les équipes de vente en affinant leur message, en produisant du contenu pertinent, en leur fournissant des arguments solides pour approcher leurs prospects. Ça passe aussi par la visibilité de l’entreprise : participation à des événements, salons, campagnes ciblées, tout ce qui peut aider à asseoir la notoriété de la boîte et à donner plus de poids aux commerciaux.

En B2C, c’est plus simple, car le marketing est intrinsèque à l’activité. Sans lui, il ne se passe pas grand-chose. L’objectif ici, c’est surtout d’optimiser la rentabilité et l’efficacité des actions. Beaucoup de petites entreprises perçoivent encore le marketing comme un coût inutile, non mesurable, dont elles aimeraient se passer. Le vrai défi, c’est de leur montrer que c’est un investissement. Comme on investirait dans une nouvelle machine ou un véhicule pour un commercial, le marketing doit être vu comme un levier de croissance avec un retour concret et mesurable.

Après, dire “les PME” en général, c’est un peu large : il y a une énorme différence entre une entreprise qui fait 500 000 € de CA et une autre à 10 millions. Tout dépend aussi de la maturité marketing de l’entreprise. Certaines boîtes qui réalisent 15 millions de chiffre d’affaires n’ont jamais fait de marketing, simplement parce que leur secteur ne l’exigeait pas jusqu’ici. Mais quand le marché devient plus concurrentiel, elles se retrouvent face à un mur et doivent structurer toute une stratégie. À l’inverse, dans les grands groupes où le marketing est déjà bien en place, le travail consiste plutôt à l’optimiser et à l’adapter aux nouvelles réalités du marché.

Marketing et digital marketing : peut-on vraiment les séparer ?

Franchement, pour moi, il n’y a plus vraiment de distinction entre marketing, marketing digital et webmarketing. Il y a 15 ans, peut-être, mais aujourd’hui, tout est interconnecté. Le marketing, c’est un ensemble qui englobe à la fois les activations online et offline. L’important, c’est de rendre tout ça cohérent en fonction du budget, des objectifs et de la situation.

Je vois ça comme un panneau de contrôle avec 20, 40 leviers différents. La question, c’est lesquels activer, à quelle intensité, à quel moment, pour atteindre l’objectif fixé. Et dans ce cadre, je mets tout : le digital, le web, le physique… Je trouve absurde de parler encore de “digital marketer”, parce qu’aujourd’hui, tout est digital par défaut. C’est le offline qui devient l’exception, surtout parce qu’il coûte plus cher.

Ce qui compte, ce n’est pas de cloisonner, mais de tout considérer comme un système global. Distribuer des flyers dans une ville pour promouvoir une offre peut être aussi pertinent que lancer des publicités sur LinkedIn. Ce sont juste deux approches différentes, adaptées à des objectifs distincts. Si une entreprise dépend de clients locaux, sa visibilité physique – dans la rue, près des commerces – reste essentielle, car elle crée un impact que le digital, pour l’instant, ne peut pas totalement reproduire.

Je le vois bien avec les événements que j’organise avec futur proche notamment : on a des communautés en ligne très actives, des échanges constants, mais quand on réunit 50 personnes dans une salle pour parler marketing, le lien qui se crée est incomparable. Il se passe quelque chose qu’aucun groupe en ligne, aussi dynamique soit-il, ne pourra jamais totalement recréer.

Les étapes clés pour établir une stratégie de marketing digital

Pour moi, la première étape essentielle, c’est le début : définir les personas et analyser la concurrence. C’est souvent négligé ou mal fait. Beaucoup de dirigeants pensent qu’ils connaissent déjà parfaitement leurs clients et qu’il n’est pas nécessaire d’approfondir cette phase. Mais si on saute cette étape, on risque de déployer des actions marketing génériques, sans réelle pertinence.

L’idéal, c’est de prendre le temps de clarifier ces éléments : identifier clairement son positionnement sur le marché, définir son offre commerciale, analyser ses forces et ses faiblesses face aux concurrents. Sur quoi peut-on vraiment se différencier ? Quelle est la puissance de la marque ? Est-elle déjà bien installée ou encore peu connue ? Ce sont autant de variables à poser dès le départ pour structurer une stratégie efficace.

Ensuite, la vraie difficulté, c’est de passer de cette réflexion stratégique à l’exécution. C’est souvent à ce moment-là que tout s’effondre. Trop d’entreprises passent des mois à élaborer des plans marketing ambitieux pour finalement accoucher de petites actions sans impact, faute de créativité ou de discipline. Pourtant, même avec des moyens limités, une approche bien organisée et une exécution régulière permettent de surpasser la majorité des concurrents. Beaucoup font du marketing en “one shot”, mais ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui instaurent un rythme constant.

Le marketing, c’est une affaire de répétition et de régularité. Les grandes marques ne sont pas devenues influentes uniquement en injectant des millions dans des campagnes ponctuelles. Elles ont construit leur notoriété à force de récurrence et de cohérence. Le vrai enjeu, c’est donc de créer une machine bien huilée, qui tourne en continu, avec des cycles d’accélération et de ralentissement en fonction des besoins, mais qui ne s’arrête jamais.

Une fois la machine lancée, il faut la maintenir à un rythme régulier et ajuster les actions en fonction des retours du terrain, des évolutions du marché ou des nouvelles tendances.

Cela implique aussi une veille constante : observer les concurrents, identifier de nouvelles opportunités, et être réactif aux actualités. Par exemple, dès qu’une nouvelle réglementation impacte un secteur, certaines entreprises réagissent immédiatement en proposant des webinaires ou du contenu explicatif, ce qui leur permet de capter l’attention et de se positionner en référents.

Enfin, la clé, c’est d’adapter la fréquence des actions aux ressources disponibles : quotidiennement, chaque semaine, chaque mois… L’important, c’est d’assurer une continuité et de ne jamais laisser la machine s’arrêter. La transition de la stratégie à l’opérationnel est sans doute l’étape la plus complexe, mais c’est elle qui fait toute la différence entre une stratégie qui reste sur le papier et une stratégie qui produit des résultats concrets.

Comment simplifier et rendre le marketing plus accessible ?

La première chose à faire, c’est d’observer les concurrents, même indirects ou basés dans d’autres pays. S’inspirer de ce qui fonctionne ailleurs, c’est le moyen le plus rapide pour démarrer. Ensuite, bien sûr, il faut apporter sa touche personnelle, son style, son propre angle, et trouver ce qui nous rend unique. Mais au début, s’appuyer sur l’existant permet de gagner un temps précieux.

Après, oui, c’est un processus long. Mais ce n’est pas parce que c’est long que c’est un problème. La vraie clé, c’est l’organisation. Quand on structure bien son travail, qu’on fixe des séquences régulières, et qu’on revient chaque semaine sur ce qui a été fait pour ajuster et s’améliorer progressivement, on finit par être bien plus efficace. Ça ne raccourcit pas forcément la charge de travail, mais ça évite de se disperser et de perdre du temps inutilement.

Le vrai souci dans notre métier, c’est souvent le manque de continuité. On fonctionne trop par à-coups : un coup de stress parce qu’un boss veut une action immédiate, puis plus aucun plan clair sur six mois. Je le vois très souvent.

Réduire les coûts, en revanche, c’est plus compliqué. Il faut ajuster en fonction du budget disponible, mais certains formats restent chers. On peut dimensionner en fonction des moyens, mais il y a toujours un seuil incompressible.

Les leviers marketing indispensables en 2025 ?

Il n’y a pas de levier “différenciant” en 2025. Tout le monde utilise les mêmes stratégies. Ce qui fait la différence, c’est d’être présent au bon endroit, au bon moment, avec le bon message. La vraie question, c’est : où dois-je être pour toucher mes clients et leur faire passer mon message ? Parce qu’en fonction du canal, le message ne sera pas forcément le même.

Il n’existe plus de territoires vierges où des milliers de clients attendent qu’on vienne les chercher. Certes, lorsqu’un nouveau réseau social apparaît, il y a toujours un engouement, mais ça ne dure jamais. Ce qui compte, ce n’est pas tant le canal utilisé que la manière dont on synchronise ses actions marketing.

Cela dit, pour les petites entreprises ou les acteurs locaux, il reste des opportunités, notamment sur des canaux où la concurrence marketing est encore faible. Contrairement aux grandes entreprises nationales qui se battent sur des terrains ultra-compétitifs, les PME et TPE peuvent encore trouver des niches peu exploitées. Mais plutôt que de chercher un levier “indispensable”, il faut raisonner en termes de stratégie : où investir en fonction de ses objectifs et de son budget ?

Si on a 2 000 € par mois à allouer au marketing, on fait des choix différents que si on en a 20 000. Il faut ajuster ses attentes et se demander : quel retour sur investissement espérer ? Quelle activation sera la plus efficace ? Il n’existe pas de réponse universelle du type “il faut être sur LinkedIn” ou “il faut être sur TikTok”. La vraie réponse, c’est : sois là où sont tes clients et adapte tes choix à tes ressources.

Si le budget est limité et qu’on ne peut pas se permettre du Google Ads ou du SEA, on mise sur l’organique. Mais dans ce cas, il faut être conscient que ça prendra plus de temps : un an, peut-être même un an et demi avant d’obtenir des résultats significatifs. Il faut calibrer ses attentes et être honnête sur ce qui est possible ou non. L’over-promesse n’a pas sa place dans ce métier : il y a trop de variables et d’incertitudes. On peut bien sûr faire des projections, calculer des taux de conversion moyens, estimer un volume de leads… mais ça reste du prévisionnel, surtout sur des marchés complexes.

Un bon réflexe, c’est de toujours analyser ce que font les concurrents : y a-t-il des espaces encore sous-exploités qu’ils n’investissent pas et qui pourraient être pertinents pour notre audience ? Ce genre d’opportunité existe toujours, notamment dans des secteurs encore peu digitalisés ou “à l’ancienne”.

Prenons l’exemple des notaires : beaucoup utilisent encore des outils papiers et n’ont pas encore pleinement adopté le digital. Il y a donc des opportunités énormes à aller chercher en ligne. J’avais aussi accompagné un entrepreneur qui vendait des vérandas en kit : un marché de niche où le SEO était peu exploité. Dans ces cas-là, l’idée est de se positionner comme un expert sur un sujet précis, dans un segment où la concurrence est faible.

Bien sûr, s’il n’y a personne sur un marché, c’est peut-être qu’il n’y a pas de demande… mais parfois, c’est juste que personne n’a encore pris la peine d’y aller. Il faut identifier ces zones d’opportunité, surtout au niveau local. Si on cible une région spécifique, comme la Bretagne, il y a forcément des choses à faire. Le digital a encore beaucoup d’espace à conquérir sur certains secteurs et territoires.

Des conseils pour une entreprise qui veut développer son marketing ?

Déjà, avoir une vision long terme, c’est une bonne chose, parce que ce n’est pas si fréquent. Souvent, c’est à nous, en tant que marketeurs, d’aider les clients à construire cette vision.

L’essentiel, c’est de ventiler le budget intelligemment : ne pas tout miser sur six mois pour ensuite ne plus rien faire. Il faut étaler les investissements, penser à moyen terme et se demander : « Où est-ce que je veux être dans deux ans ? ».

C’est exactement ce que font les grandes entreprises. Elles construisent des budgets annuels et planifient sur trois à cinq ans. Elles savent qu’elles seront toujours là l’année suivante, même si leur effectif évolue. Pour une plus petite structure, c’est différent, il y a plus d’incertitudes, mais l’idée reste la même : planifier avec réalisme, en fonction de ses moyens, et s’inscrire dans la durée.

Quel regard sur le SEO aujourd’hui ?

C’est un sujet intéressant, j’en discutais justement la semaine dernière avec le DG France d’une grosse agence. Historiquement, ils faisaient principalement du SEO, mais ils se sont repositionnés sur l’acquisition digitale au sens large. Aujourd’hui, ils travaillent sur un concept de “global search”, c’est-à-dire que la recherche ne se limite plus aux moteurs comme Google, mais s’étend aux réseaux sociaux, aux marketplaces comme Amazon, et même à l’IA générative, qui finira forcément par y jouer un rôle.

Le SEO reste pertinent, car Google reste aujourd’hui la référence en matière de recherche. Mais il est de plus en plus challengé par ces nouveaux contextes de recherche. Ça ne signifie pas qu’il va disparaître, mais qu’il faut l’envisager dans une approche plus large, intégrant différents écosystèmes. Bien sûr, ça dépend des secteurs : le B2B, par exemple, fonctionne mal sur les marketplaces, mais sur LinkedIn, la recherche joue un rôle énorme, y compris pour la prospection. En B2C, notamment dans le commerce et le retail, les réseaux sociaux sont devenus un point d’entrée incontournable.

Là où le SEO garde une puissance inégalée, c’est qu’il repose sur l’intention de recherche. À partir du moment où une personne exprime un besoin, elle est déjà dans une démarche active. C’est un levier d’acquisition extrêmement puissant.

Demain, le SEO ne sera plus uniquement sur Google, mais multi-plateforme. Il y aura toujours un besoin d’optimisation du classement des résultats, peu importe le support. On peut d’ailleurs imaginer qu’on ne parlera plus uniquement de SEO (Search Engine Optimization), mais plutôt de Search Environment Optimization ou Search Platform Optimization. L’important, c’est de garder cette logique d’optimisation et de réponse aux intentions de recherche, quel que soit le canal.

C’est déjà le cas aujourd’hui : on fait du SEO sur Amazon, sur les fiches Google My Business en local, et même, dans une certaine mesure, sur les réseaux sociaux, même si c’est encore assez freestyle. Et demain, il faudra peut-être optimiser sa visibilité sur des IA comme ChatGPT, Claude ou Perplexity, qui commence déjà à monétiser certains encarts.

Le SEO reste donc un canal clé, mais il faut prendre en compte qu’il n’est plus le seul canal de recherche, surtout chez les jeunes générations qui utilisent Google beaucoup moins que leurs aînés. C’est une évolution logique du marché, et il faudra s’y adapter.

Agence SEO vs Freelance SEO, ton point de vue.

Franchement, il n’y a pas de réponse tranchée. À la base, je viens du monde des agences, et pour moi, c’est plus ou moins la même chose, à une différence près : le coût. Une agence est souvent plus chère qu’un freelance, mais tout dépend des besoins.

L’avantage d’une agence, c’est qu’elle offre une approche all-in-one. Pour une entreprise qui a du budget, c’est un bon moyen d’accéder à plusieurs expertises en même temps, avec une coordination et une vision d’ensemble. Ça peut être intéressant si on a besoin d’un accompagnement structuré et qu’on n’est pas à quelques milliers d’euros près. En agence, on trouve généralement des profils créatifs, à la page sur les tendances, et capables de gérer plusieurs aspects du SEO et du marketing digital.

Le freelance, lui, apporte un rapport humain direct. Tu sais exactement avec qui tu travailles, tu connais son parcours, son approche, et tu construis une relation plus proche. Moi, par exemple, je fonctionne comme un freelance, mais avec un mode de travail intégré : je suis externalisé, mais je bosse à l’intérieur des boîtes, comme un salarié en temps partiel. Avec le télétravail, certains clients ont l’impression que je suis là 24h/24 alors que ce n’est pas le cas.

Au final, **ce n’est pas une question de modèle, mais d’échelle**. Ce qui change, c’est la façon de travailler pour le prestataire, pas forcément pour le client. Une agence apporte la force du collectif, une crédibilité plus grande et peut gérer de gros projets. En solo, on a moins cette pression, mais on peut être plus agile et flexible.

Donc tout dépend de ce qu’on cherche : une structure avec plusieurs compétences intégrées, ou une collaboration plus directe avec un expert dédié. Il n’y a pas de bon ou mauvais choix, juste des besoins différents.

L’importance d’une approche marketing globale

D’une manière plus large, que l’on parle d’agence ou de freelance, ce qui compte, c’est la vision marketing globale. Peu importe qu’on fasse du SEO, du social media, de l’inbound ou de l’outbound, ce qui intéresse une entreprise, c’est : **”Quel est l’objectif business et comment le marketing y contribue ?”**.

Les dirigeants d’entreprise ne veulent pas devenir des experts en marketing, ils veulent juste avoir confiance dans les actions mises en place. Ce qui compte pour eux, c’est d’avoir un cap, une stratégie qui fait sens et qui leur montre comment chaque action s’inscrit dans un plan cohérent.

Dans certains secteurs, le marketing est central. Dans le luxe, par exemple, il est au cœur du business, avec des équipes énormes et des stratégies ultra-fines. En B2B, c’est parfois moins prioritaire, mais ça devient de plus en plus important. Même une entreprise industrielle qui fabrique des chaudières en Anjou doit aujourd’hui composer avec une concurrence européenne et internationale. Sans un minimum de marketing structuré, elle aura du mal à se démarquer.

Mon rôle au quotidien, c’est justement de trouver **l’espace marketing pertinent** pour chaque entreprise : comment en faire un levier efficace avec les moyens disponibles ? Si on arrive à structurer ça correctement, ça se passe généralement très bien.

Et vous, où en est votre marketing ?

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