Vous pensez connaître Google et le SEO ? Détrompez-vous.
En mai 2024, une fuite massive de documents internes a révélé comment fonctionne réellement le moteur de recherche que nous utilisons tous les jours. Ces Google Leaks changent la façon dont on doit penser la création de sites internet et leur référencement.
Pas besoin d’être expert SEO pour comprendre l’essentiel. Je vous explique simplement ce que ces révélations impliquent pour votre site web en 2025.
Google ne se contente plus de lire votre site internet
Pendant longtemps, on croyait que Google se basait surtout sur des mots-clés et des liens pour référencer un site. C’était vrai… mais ça, c’était avant.
Avec ces Google Leaks, on découvre que Google analyse désormais tout :
- Le contenu de vos pages, bien sûr.
- Mais aussi la façon dont les visiteurs cliquent, restent ou repartent (grâce à Google Chrome notamment).
- La qualité perçue de votre site web (et même l’impact émotionnel des images utilisées !).
Bref, Google ne se contente pas d’indexer votre site internet, il l’évalue comme un humain… mais avec des algorithmes et de l’intelligence artificielle (IA).
Où en êtes-vous avec votre site ?
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1. Le comportement des visiteurs influence votre référencement
Vous pensiez que le travail s’arrêtait une fois votre site bien positionné sur Google ?
Erreur.
Google enregistre ce que font les utilisateurs :
- S’ils cliquent sur votre site web.
- Combien de temps ils restent.
- S’ils reviennent en arrière rapidement.
Si vos visiteurs fuient, Google considère que votre site n’est pas pertinent. Résultat : votre référencement chute.
Conseil : Soignez vos titres (ce qu’on appelle les balises Title) pour donner envie de cliquer, et surtout, proposez un contenu clair et utile dès l’arrivée sur votre site internet.
Ce système s’appelle NavBoost et il fonctionne comme une sorte de “vote” silencieux des internautes.
Chaque clic, chaque retour en arrière (ce qu’on appelle le pogo-sticking) est enregistré par Google pour ajuster le classement des sites web.
Mais attention, ce n’est pas instantané : Google analyse ces données sur le long terme, parfois sur plus d’un an, pour éviter les manipulations.
Autre point important : Google ne regarde pas seulement les clics. Il observe aussi :
- Si l’utilisateur scrolle sur la page de résultats.
- Combien de temps il hésite avant de cliquer.
- Les interactions avec les éléments comme les FAQs, les panneaux d’informations ou les résultats enrichis.
Bref, Google “voit” comment les internautes réagissent face à votre site avant même qu’ils n’y entrent, et surtout après.
Un site internet bien référencé mais qui déçoit les visiteurs finira par perdre sa place.
C’est pourquoi il est crucial de penser au-delà du SEO classique :
- Faites des titres attractifs, mais qui reflètent vraiment le contenu (évitez le piège du “putaclic”).
- Assurez-vous que la page se charge vite (sinon l’utilisateur repart avant même de lire).
- Offrez un contenu qui répond directement à l’intention de recherche.
Google ne veut plus seulement des sites bien optimisés techniquement, il veut des sites utiles et appréciés par les visiteurs.
2. Les backlinks ? Oui, mais seulement les bons
Le fameux « netlinking » (obtenir des liens vers son site) n’a plus le poids qu’on lui donnait avant.
Google filtre la majorité des liens. Seuls quelques liens de qualité, venant de sites fiables et bien contextualisés, comptent vraiment pour améliorer votre SEO.
Conseil : Oubliez les achats de liens en masse. Mieux vaut 2 ou 3 vrais liens que 100 liens sans valeur.
Les Google Leaks confirment ce que certains SEO pressentaient : Google ne tient pas compte de la majorité des liens pointant vers un site internet.
Voici ce que nous apprennent les leaks :
- Google applique des seuils : au-delà d’un certain nombre de backlinks (par exemple 1 000 ou 5 000), il commence à ignorer les liens supplémentaires.
- Les liens “faibles” (provenant de sites peu fiables, de fermes à liens, ou sans rapport avec votre thématique) sont souvent purement et simplement ignorés.
- Google détecte les backlinks issus de domaines expirés ou de réseaux artificiels, même bien cachés.
Autre révélation importante : Google privilégie les liens venant de sources reconnues, comme :
- La presse de qualité.
- Des sites institutionnels.
- Des sites spécialisés avec une vraie autorité dans leur domaine.
Il prend aussi en compte :
- Le contexte autour du lien (le texte avant et après).
- La taille de la police utilisée (un lien discret en bas de page a moins de poids qu’un lien intégré dans un paragraphe principal).
- La thématique du site source : un lien depuis un site dans la même thématique que le vôtre aura bien plus d’impact.
Ce que ça change pour vous :
- Focalisez-vous sur des partenariats légitimes, des publications invitées sur des sites de confiance, ou des mentions naturelles.
- Variez vos ancres, mais de façon cohérente (évitez le sur-optimisé du style “création de site internet pas cher” à chaque lien).
- Travaillez votre contenu pour mériter des liens spontanés (linkbaiting), par exemple en publiant des guides utiles ou des études.
En 2025, la qualité prime largement sur la quantité en matière de netlinking.
Mieux vaut viser un bon article dans un média local que 50 liens artificiels.
3. Un site web spécialisé sera mieux référencé
Google aime les sites internet cohérents, spécialisés sur un sujet précis.
Les sites « fourre-tout » sont pénalisés, car Google estime qu’ils manquent d’expertise.
Conseil : Si vous faites de la création de contenu, restez bien centré sur votre thématique principale. Et si vous abordez plusieurs sujets, pensez à les structurer clairement, voire à créer des sous-domaines dédiés.
Grâce aux Google Leaks, on sait maintenant que Google utilise des systèmes comme Site2Vec et des scores appelés siteFocusScore pour analyser la “cohérence thématique” d’un site web.
En clair :
- Google mesure si votre site est vraiment expert sur un sujet ou s’il parle un peu de tout.
- Si votre contenu part dans tous les sens, votre référencement peut en souffrir, même si chaque page est bien optimisée individuellement.
- Au contraire, un site bien ciblé sur une thématique précise (par exemple, uniquement la création de sites internet pour artisans) sera mieux valorisé.
Autre point clé : Google analyse aussi des sections de site (“sitechunks”).
Donc même sur un gros site, il peut distinguer des zones spécialisées et d’autres moins pertinentes. C’est ce qui explique pourquoi certaines rubriques d’un site peuvent mieux se positionner que d’autres.
Bonnes pratiques :
- Créez une vraie structure logique : catégories claires, menus bien organisés, URLs cohérentes.
- Évitez d’ajouter des pages “hors sujet” juste pour capter du trafic.
- Si vous développez une nouvelle thématique, envisagez un sous-domaine ou un site à part entière pour garder une ligne éditoriale forte.
Exemple :
C’est comme si vous teniez une boutique spécialisée dans la vente de vélos et que, du jour au lendemain, vous décidiez de vendre aussi des chaussures de danse.
Même si vous trouvez des clients pour ces chaussures, votre image de spécialiste du vélo en prend un coup.
Pour Google, c’est pareil : il préfère un site qui reste focus sur son expertise, plutôt qu’un site qui s’éparpille.
En résumé, Google préfère les sites web experts, pas les généralistes.
Mieux vaut être la référence sur un sujet précis que moyen partout.
4. Les images comptent plus qu’on ne le pense
Une surprise des Google Leaks : Google évalue vos images sur deux critères :
- Leur qualité technique.
- Leur impact émotionnel (oui, Google sait si votre photo inspire confiance ou donne envie !).
Conseil : Ne négligez pas vos visuels lors de la création de votre site web. Des images soignées peuvent faire la différence pour votre référencement.
Google ne se contente plus de vérifier si vous avez bien rempli vos balises “alt”.
Avec les systèmes révélés dans les Google Leaks, comme les scores TQ* (Technical Quality) et EQ* (Emotional Quality), Google analyse réellement vos images.
Il regarde par exemple :
- Si l’image est bien cadrée, nette, lumineuse.
- Si elle correspond à une ambiance positive : inspiration, lifestyle, contexte rassurant…
- Si elle est pertinente par rapport au sujet de la page.
Mais ce n’est pas tout. Google mesure aussi comment les internautes réagissent à vos images :
- Il suit le nombre de vues, de clics ou même de zooms sur vos visuels.
- Il calcule des ratios comme “Hovers to Clicks” (combien de fois une image attire l’attention avant de générer un clic).
Ce que ça veut dire pour vous :
- Oubliez les images floues ou génériques. Privilégiez des visuels de qualité, adaptés à votre contenu.
- Si possible, utilisez des images originales plutôt que des banques d’images vues partout.
- Pensez aussi au contexte : une image seule ne suffit pas, elle doit renforcer le message de votre page.
Exemple :
C’est comme dans une vitrine de magasin :
Si vous exposez une photo floue ou sans intérêt, les passants ne s’arrêtent même pas.
Mais si vous placez une belle affiche bien éclairée, avec une image qui attire l’œil et raconte une histoire, vous captez l’attention et vous donnez envie d’entrer.
Avec votre site internet, c’est pareil : une bonne image attire, retient l’attention et donne confiance.
Google le voit… et vous récompense.
5. Google applique des règles “secrètes” d’ajustement
Même si votre site internet respecte toutes les bonnes pratiques SEO, Google peut modifier manuellement le classement via des systèmes internes appelés “Twiddlers”.
Ces filtres permettent, par exemple, de toujours mettre en avant une page officielle ou de limiter le spam.
Les Twiddlers, révélés dans les Google Leaks, sont des outils utilisés par Google pour réajuster le classement des résultats après le passage des algorithmes classiques.
Concrètement, ce sont des sortes de “couches de finition” qui appliquent des règles spécifiques, par exemple :
- Faire remonter systématiquement les pages officielles (sites gouvernementaux, marques reconnues…).
- Limiter la présence de contenus jugés sensibles ou douteux (sites de mauvaise qualité, doublons, spam…).
- Diversifier les résultats pour éviter qu’un même site web occupe toutes les premières positions.
Il existe même des Twiddlers spécialisés :
- Pour supprimer des contenus signalés par des plaintes DMCA (droits d’auteur).
- Pour détecter et gérer les doublons sur YouTube ou dans Google Images.
- Pour adapter les résultats en cas d’actualité urgente (avec des boosts temporaires).
Ce que ça implique pour vous : Même avec un bon SEO, certaines positions sur Google peuvent être inaccessibles si un Twiddler s’applique sur votre requête :
- Si vous essayez de vous positionner sur le nom d’une grande marque ou d’une personnalité, Google donnera la priorité à la source “officielle”.
- Si votre site web est jugé trop proche du spam (même sans en être), vous pourriez être discrètement filtré sans recevoir de pénalité visible.
Cela explique pourquoi, parfois, malgré tous vos efforts en référencement, une page refuse de grimper : ce n’est pas toujours une question d’optimisation, mais de règles internes invisibles.
6. La notion d’entité devient capitale
Google ne se focalise plus uniquement sur les pages, mais aussi sur les entités : marques, personnes, lieux, etc.
Votre présence dans le Knowledge Graph (la base de données intelligente de Google) peut booster votre visibilité.
Conseil : Travaillez votre image de marque, vos profils publics et vos mentions sur des sites fiables.
Les Google Leaks confirment que Google pense désormais en termes d’entités plutôt qu’en simples mots-clés.
Une entité, c’est quoi ?
C’est tout élément clairement identifiable :
- Une personne (ex : Grégory Espi).
- Une entreprise ou marque (ex : Webalors).
- Un lieu (ex : Bretagne).
- Un concept ou une catégorie (ex : SEO, création de site internet).
Google utilise son Knowledge Graph pour relier ces entités entre elles et mieux comprendre le contexte de chaque recherche.
Exemple :
Si quelqu’un recherche “Amazon livraison rapide”, Google comprend immédiatement qu’il s’agit de l’entreprise Amazon, et pas du fleuve en Amérique du Sud.
C’est grâce à sa gestion des entités que Google fait la différence entre une multinationale et un fleuve mondialement connu, en adaptant les résultats au bon contexte.
Les documents fuités montrent aussi que Google évalue la fiabilité et la notoriété des entités associées à votre site internet :
- Plus vous êtes mentionné sur des sites fiables, plus votre “entité” gagne en légitimité.
- Les Quality Raters (évaluateurs humains de Google) vérifient aussi si vous êtes bien identifié comme une source crédible.
Ce que ça change pour vous :
- Il ne suffit plus d’avoir un site web bien optimisé, il faut aussi exister en dehors de votre site.
- Travaillez votre présence sur des plateformes reconnues (ex : LinkedIn, médias locaux, annuaires professionnels sérieux).
- Soignez vos mentions : faites en sorte que votre nom, celui de votre entreprise, ou de votre marque, soient associés à votre domaine d’activité.
Exemple concret :
Si vous êtes spécialiste en livraison de repas, Google doit vous reconnaître comme une entité liée à ce domaine.
Cela passe par des contenus bien structurés, mais aussi par votre visibilité externe : interviews, articles, profils professionnels, etc.
En résumé, en 2025, faire du SEO, c’est aussi gérer votre identité numérique pour que Google vous classe parmi les acteurs fiables de votre secteur.
7. E-E-A-T : Le pilier invisible de votre référencement
Les Google Leaks confirment que Google accorde une énorme importance à ce qu’on appelle l’E-E-A-T :
- Expérience
- Expertise
- Autorité
- Fiabilité (Trust)
Même si ce n’est pas un “facteur de classement direct” (dans le sens d’un algorithme unique), Google utilise des centaines de signaux pour évaluer ces critères, notamment via :
- Vos contenus.
- Vos mentions externes.
- Votre présence en tant qu’entité reconnue.
- Et même les évaluations humaines des Quality Raters.
Concrètement :
- Montrez votre expérience terrain (témoignages, études de cas, contenus pratiques).
- Affichez clairement qui vous êtes : page “À propos”, auteur identifié, coordonnées.
- Cherchez à obtenir des mentions sur des sites fiables.
- Assurez-vous que votre site inspire confiance : mentions légales, sécurité HTTPS, design professionnel.
En 2025, l’E-E-A-T agit comme un filtre : même un site bien optimisé techniquement aura du mal à performer si Google doute de votre crédibilité.
En résumé : Le SEO en 2025, c’est plus humain… grâce à l’IA
Avec ces Google Leaks, on comprend que le référencement naturel est devenu un jeu d’équilibre entre :
- La création de contenu de qualité.
- L’expérience utilisateur sur votre site internet.
- Une bonne compréhension des nouvelles attentes de Google.
Fini les recettes miracles du passé. Aujourd’hui, il faut penser pertinence, cohérence et valeur ajoutée.
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Gardez ces principes en tête : Google devient de plus en plus exigeant… mais il favorise ceux qui travaillent dans le bon sens.
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